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ROMAIN ESCUDIER ET PHILIPPE MAURIN, CODIRIGEANTS DU NÉGOCE JEEM « Nous serons prêts pour la traçabilité »

« Quand l'EDI sera prêt, cela ira plus vite, et les codes Datamatrix sur les produits, seront la cerise sur le gâteau », résument Romain Escudier (à gauche) et Philippe Maurin, codirigeants de JEEM.M. GASARIAN

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« La date de fabrication et le numéro de lot des produits seront sur notre registre des ventes, nous sommes prêts », se félicite Romain Escudier, codirigeant, avec Philippe Maurin, Frédéric Estève, Fabien et Eric Jullian du négoce JEEM. Le chantier a démarré depuis plus de six mois. En pratique, pour le flux d'informations, l'EDI est en train de se mettre en place. C'est la société F4F Agriculture qui s'occupe de la transmission des données entre les fournisseurs et les négoces du réseau Agrosud, comme JEEM. « F4F code les données, les formats ne sont pas les mêmes entre nous et nos fournisseurs, et il y a une question de sécurité », précise Philippe Maurin. A terme, quand le fournisseur fera un bon de livraison, avec le numéro de lot et la date de fabrication, les données seront reçues par le négoce qui n'aura plus qu'à faire un contrôle à la réception des produits. « Mais pour l'instant, l'EDI n'étant pas en place, nous devons rentrer manuellement les numéros de lot, ce qui est une perte de temps », note Romain Escudier. En attendant, tous les stocks ont été tracés. L'objectif étant qu'à la sortie, lors de la vente à l'agriculteur, apparaisse le choix des lots disponibles, que le magasinier sélectionne. « Par contre, cela veut dire que le magasinier doit visuellement vérifier ce qu'il va distribuer », prévient Romain Escudier. Les négociants ont aussi préalablement sollicité leur éditeur de logiciel, Génèse, qui a ajouté des colonnes pour le numéro de lot et la date de fabrication. Ceux-ci apparaîtront aussi sur les bons de livraisons clients, ce qui n'est pas une obligation. Outre la mise en place de l'EDI, d'ici le deuxième semestre 2016, les négociants attendent les codes-barres sur les produits, ce qui devrait être fait d'ici à 2018. Les négociants chiffrent à 20 000 € le coût pour F4F et les modifications du logiciel de Genèse, auquel il faudra ajouter le coût des outils de lecture des codes-barres, au moins un par point de vente, soit 2 000 à 3 000 € l'unité. Sans compter le temps pour faire les inventaires.

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